Après onze années passées au sein du groupe Valéo, Pascal BARRAT, Bordelais d’origine, a intégré l’unité châtelleraudaise de Spirax Sarco en 2004, en devenant le directeur général en 2017. Depuis près de deux décennies, l’entreprise comme la ville, à dimensions humaines, satisfont pleinement son besoin de simplicité et d‘équilibre.
À trop s’entendre dire qu’il fallait mettre toutes les chances de son côté, Pascal BARRAT a fait le double choix de la diversification et de la complémentarité. Une école d’ingénieurs et une spécialité, la mécanique, pour creuser un sillon, une école de
gestion-management, l’IAE de Bordeaux, pour y faire germer des projets.
Au bout du chemin, une carrière de plus de trente ans vouée à une inlassable recherche d’harmonie entre le sel de la production et le sucre de la gestion humaine. « Dès mes premiers pas professionnels chez Valéo, dans la Sarthe, j’ai compris que mon épanouissement personnel passerait par cet équilibre entre défi technique et management. En intégrant Spirax Sarco, j’en ai définitivement eu la preuve. »
Le « saut » date de 2004. Pascal s’est alors laissé convaincre par une installation en des terres inconnues. « A l’époque, mon souhait était de me rapprocher de la Gironde, mon berceau, et de porter mon choix sur une entreprise qui soit à dimension
humaine. Bordeaux était -et reste- trop grande pour moi. Avec Châtellerault, Spirax Sarco et son usine de 150 collaborateurs, j’ai immédiatement été comblé. Ici, ma famille et moi avons très rapidement pris nos marques et avons bénéficié d’un confort de vie très appréciable. »
« Mon côté exigeant et ambitieux pour mon équipe, associé à un management
participatif, fait que je me sens proche de mes collaborateurs. »
Située à un peu plus d’une heure de l’océan, la sous-préfecture de la Vienne offre également l’avantage à Pascal BARRAT, 55 ans, de s‘adonner régulièrement à sa grande passion : la voile. Fin régatier, le successeur de Didier LEBORGNE à la tête de l’unité châtelleraudaise de Spirax Sarco, spécialiste de la robinetterie industrielle et plus particulièrement de vannes de régulation et accessoires (filtres, séparateurs…), avoue voguer sur des flots porteurs. « Mon côté exigeant et ambitieux pour mon équipe, associé à un management participatif, fait que je me sens proche de mes collaborateurs. J’ai besoin de leur avis, d’échanger pour construire avec eux. Le parallèle avec la voile est évident : je me sens comme un skipper qui donne le cap et le rythme, mais qui apprécie au plus haut point d’embarquer tout son équipage
dans le même mouvement, vers le même objectif. »
Elue, en 2021, meilleure usine du groupe (10 000 employés à travers le monde) pour ses performances opérationnelles mais aussi pour sa démarche d’implication du personnel, Spirax Sarco Châtellerault fait la preuve que l’industrie « à la française » a
de beaux jours devant elle, y compris dans des bassins de vie trop souvent méconnus, loin du tumulte de la grande ville. Une terre d’asile sur laquelle son directeur-navigateur ne regrette nullement d’avoir un jour fait escale.