Plein emploi : la loi en marche
Présenté le 7 juin dernier, le projet de loi « pour le plein emploi » prévoit la réduction du taux de chômage de notre pays, de 7,1% aujourd’hui à 5% en 2027. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement mise avant tout sur un accompagnement socioprofessionnel renforcé des personnes qui en ont le plus besoin (chômeurs longue durée, personnes handicapées…). Il entend notamment « s’attaquer » aux allocataires du RSA, dont le nombre, 1,9 million à ce jour, n’a que très peu évolué depuis six ans. Un suivi individualisé est à ce titre à l’étude. Tout comme est programmée la création, avant 2025, d’une structure appelée à succéder à Pôle Emploi et chargée de mieux coordonner les actions du service public de l’emploi. Son nom ? France Travail.
Aéronautique : Airbus décroche les étoiles
L’édition 2023 du Salon international de l’aéronautique et de l’espace, organisée mi-juin au Bourget, a été l’occasion pour Airbus de communiquer sur son actualité commerciale. Le constructeur européen a notamment confirmé que la compagnie indienne Air India lui avait passé commande de deux cent cinquante appareils (cent quarante A320neo et soixante-dix A321neo monocouloirs, trente-quatre A350-1000 et six A350-900 gros porteurs) et ses compatriotes d’IndiGo du double, soit cinq cents modèles, d’appareils monocouloirs. Autres promesses faites, celles des Australiens de Qantas d’ajouter neuf A220-300 à leur commande initiale de vingt avions et de Philippine Airlines de devenir propriétaire de neuf gros porteurs A350-1000.
Immobilier : les professionnels s’inquiètent
Passés en quelques mois de 1,5%, voire 1%, à plus de 3,5% en moyenne, les taux d’intérêts d’emprunts immobiliers subissent une courbe inflationniste qui ne laisse pas d’inquiéter les acteurs du secteur. Les difficultés des candidats à l’accession à obtenir des crédits conditionnent en effet le marché de la transaction. Alors que le neuf, lui-même contraint par des normes énergétiques de plus en plus drastiques, est dans le dur, les prix dans l’ancien ont commencé à baisser, au premier trimestre 2023, pour la première fois depuis 2015. Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), le phénomène de décrue va aller en s’accentuant, la baisse du prix moyen du parc ancien français pouvant atteindre les 5% dans les mois à venir.