Grand Poitiers (déjà) à l’heure des JO

Depuis l’obtention, en 2019, du label « Terre de Jeux 2024 », la Communauté urbaine de Grand Poitiers s’est positionnée pour accueillir sur son sol plusieurs délégations internationales et faciliter leur préparation aux JO de Paris. Dix- neuf disciplines olympiques et paralympiques ont à ce jour été ciblées.

Avant d’être « de Paris », ces Jeux-là se veulent « de France ». Dans le message, depuis longtemps diffusé, du comité d’organisation présidé par le triple champion olympique de canoë, Tony ESTANGUET, s’affiche en exigence la participation du plus grand nombre à l’effort collectif. Grand Poitiers a entendu l’appel. Sitôt le label « Terre de Jeux 2024 » décroché, la collectivité s’est mis en tête d’apporter sa contribution au succès de la plus grande messe sportive de la planète. En filigrane la volonté de mettre un maximum d’équipements emblématiques de son territoire à la disposition des équipes et sélections souhaitant peaufiner leur préparation.

Dans cette démarche d’ouverture à l’international, cinq disciplines olympiques (volley-ball, basket 3×3, cyclisme sur route féminin, taekwondo, escrime) et deux pa-ralympiques (escrime fauteuil, para-cyclisme) ont été privilégiées. D’autres ont au-delà été ciblées comme potentiellement « exerçables » entre Boivre et Clain : football, natation et para-natation, judo et para-judo, basket et basket fauteuil, rugby fauteuil, triathlon et para-triathlon, athlétisme et para-athlétisme.

Un Creps en pointe

Les théâtres d’expression recensés, labellisés « centres de préparation aux Jeux » (CPJ), sont, eux, au nombre de sept : cinq situés à Poitiers intra-muros (piscine de la Ganterie, salle Lawson-Body, complexe Michel-Amand, salle omnisports Jean-Pierre-Garnier et stade Paul-Rebeilleau), auxquels s’ajoutent l’Arena du Futuroscope et le Creps de Boivre à Vouneuil-sous-Biard. Lequel a bénéficié, ces cinq dernières années, d’importants travaux de rénovation et de construction, pour un investissement global de quelque 18M€. Nouvelle halle de basket 3×3, nouveau centre médical, nouvelle maison des entraîneurs, nouveaux bâtiments d’hébergement, nouvelle piste d’athlétisme, nouvelle salle de basket, nouvelle halle des sports… Dans ce somptueux domaine de 42 hectares, tout ou presque sent le neuf. Suffisant pour convaincre quelque candidat à l’or olympique de venir s’y entraîner ? Pour le Creps comme pour l’ensemble des « CPJ » du territoire, les dossiers de présentation et de promotion vont être enrichis au fil des mois. L’heure des choix des délégations sonnera tôt ou tard. L’attente n’en a pas moins déjà débuté. Que le temps va paraître long !