
Depuis 2019 et son adhésion au programme L’Oréal pour le Futur, le centre thermal de La Roche-Posay œuvre au quotidien à la préservation de ses ressources naturelles et à une gestion optimisée de ses consommations d’eau, d’électricité et de chauffage…
« Limiter notre impact sur la planète, c’est épargner les générations futures. » Une phrase pour tout dire. Le résumé de dizaines d’années de fidélité à un engagement durable.
La lutte contre le changement climatique, la préservation des ressources naturelles, l’optimisation de la gestion de l’eau… ont de tout temps fait partie de la culture du centre thermal de La Roche-Posay. Depuis 2019 et la mise en œuvre du programme L’Oréal pour le futur, ils sont devenus des détonateurs d’ambitions. « Grâce à ce programme, nous avons repensé la plupart de nos process, rappelle Julien PRINCE, le directeur général. D’abord en matière de consommation d’énergie, avec l’adoption d’une électricité verte et le recours au biogaz pour le chauffage. Mais également sur le plan de la gestion de l’eau, notre bien le plus précieux. »
Le nouveau centre thermal, rouvert en 2022, bénéficie d’un réseau de distribution lui aussi flambant neuf, au sein duquel l’eau est en mouvement perpétuel et le risque de prolifération des micro-organismes par là même réduit à néant. Cette eau n’est par ailleurs « libérée » qu’en quantité nécessaire, au plus juste, pour chaque soin et chaque patient. Pour éviter tout gaspillage, l’établissement a même réadapté la taille et la capacité de ses baignoires, passées de 350 à 270 litres. « Entre 2019 et 2022, insiste Julien PRINCE, nous avions un objectif de réduction de 30% de notre consommation d’eau, nous en avons finalement réalisé 60% sur la période 2022-2024. Et nous entendons bien poursuivre dans cette voie. »
Pour ce faire, le centre a également agi sur sa ressource naturelle, reconnue d’intérêt public, en rénovant en profondeur la zone de forage et le réseau de distribution autour de ses neuf sources thermales. « Le puisage est désormais géré de manière automatisée et la qualité de l’eau contrôlée en temps réel », éclaire le directeur général. Des capteurs préviennent en outre de la moindre fuite ou de la moindre éventualité d’altération sur le réseau. « L’eau de forage sort à 13°C, c’est trop froid pour les patients. Des pompes à chaleur nous aident aujourd’hui à réchauffer cette eau. Elles sont couplées à un dispositif de récupération de calories, que l’on stocke et que l’on réutilise pour le chauffage du bâtiment. » Vous avez dit autonomie énergétique ?
Le centre thermal de La Roche-Posay s’honore du label BiodiverCity, qui reconnaît la qualité de ses travaux d’amélioration sur l’isolation de son bâti, des efforts consentis dans la réduction de sa consommation d’énergie, mais aussi des actions menées en faveur de la biodiversité. L’établissement, implanté sur une propriété de 350 hectares, a notamment fait le choix de respecter une hauteur de tonte toujours supérieure à 19cm, pour éviter que les eaux de pluie ne ruissellent et faciliter ainsi l’imprégnation des sols. Il a en outre 16 créé une zone d’éco-pâturage accueillant des moutons, mais aussi des abris pour chauves-souris, des tours à hirondelles, un hôtel à insectes, ainsi que des ruches. Autres résolutions notoires : le centre n’utilise aucun produit phytosanitaire pour ses plantations et privilégie les essences de plantes endogènes. « Les actions engagées font l’objet d’un suivi régulier d’étudiants de l’université de Poitiers, explique Julien Prince. Leurs analyses et simulations à trente ans ont jusque-là fait la preuve que nous étions dans le vrai. »