L’ARENA, saisit la balle au bond

Après avoir confié le soin au PB86 d’essuyer les plâtres, mi-avril, contre Lyon, puis servi de cadre à un stage et un match international de l’équipe de France de volley-ball fin mai, l’Arena Futuroscope a fait entrer Grand Poitiers, la Vienne et la région dans une nouvelle dimension sportive. Le plus beau est à venir…

Sa « multimodalité » est un étendard. Entre spectacles et sports, parquet et scène, sièges et écrans, l’Arena joue la carte de la transfiguration permanente. Et ça lui va bien. Depuis son inauguration, début avril, le premier match du PB le 12 du même mois et le concert d’ouverture de la chanteuse Angèle, le 6 mai, la nouvelle salle de la communauté urbaine et du département arpège ses gammes avec passion et entrain. En témoigne l’engouement provoqué par la présence sur notre sol, fin mai, des champions olympiques de volley, tout heureux de profiter de cet écrin fabuleux du Futuroscope pour un stage de préparation inédit à la Nations League et une rencontre amicale de haute tenue contre les Pays-Bas. « Il y a toujours des petits détails à régler pour assurer une organisation optimale, mais les jalons sont posés, tout ceci est prometteur », sourit Danielle CASTAN, directrice de la programmation du site.

Si, côté spectacles, les agendas sont bien remplis, aucun arbitrage n’a jusque-là été rendu sur le plan sportif. Ni sur le nombre de matches proposés, la saison prochaine, au Poitiers Basket 86 (on se dirigerait toutefois vers quatre rencontres pour 2022- 2023), ni sur d’éventuels créneaux alloués aux autres clubs phares de l’ex-capitale de Poitou-Charentes : Poitiers Volley et Grand Poitiers Handball 86. « Nous avons rencontré toutes les parties, mais sans faire de promesses, explique Danielle CAS- TAN. Le basket aura certes quelques matches, mais pas tous. Le volley et le hand ? Oui, sans doute aussi. Mais ponctuellement. Pour de gros matches préalablement ciblés. A l’instant où je vous parle, il n’y a rien à dire de plus. »

“Nous allons trouver des solutions pour satisfaire tout le monde, le temps ne nous est pas compté.”

Danielle Castan

En filigrane s’impose l’idée qu’un juste équilibre doit être trouvé entre l’intérêt des exploitants de l’Arena à régulièrement bloquer des dates et à prestement changer la configuration de la salle, et le risque pris par chaque club à engager les frais supplémentaires que la sécurité, l’accueil, le contrôle ou encore l’encadrement technique d’un complexe de 5200 places impliquent. « Nous allons trouver des solutions pour satisfaire tout le monde, le temps ne nous est pas compté », assène Mme CASTAN.

Une chose est certaine : engagement a été déjà pris avec la sélection masculine de handball, elle aussi, faut-il le rappeler, championne olympique en titre, pour une venue à l’Arena, soit en octobre, soit en janvier. « Les filles aussi nous intéressent », précise la directrice de programmation, par ailleurs tout enjouée à l’idée de diversifier, au fil du temps, les plaisirs. Les Harlem Globe Trotters, Holiday on Ice ou encore le Cadre Noir de Saumur à l’Arena Futuroscope ? Un jour qui sait ! Un jour probablement !